Bienvenue à Shinki Corp

C'est le premier jour, c'est le premier jour !
Tellement impatiente qu'elle n'a pas trouvé le sommeil de la nuit, Charly se réveille en retard. Le décalage horaire sans doute encore un peu présent. Elle se précipite à la douche. Le gel douche lui tombe sur les pieds, elle manque de glisser, un petit de savon dans les yeux et voilà que sa bouche de gentille fille commence à lacher des jurons plus gras qu'elle. Après la douche, c'est le dejeuner. En son fort intérieur, elle le sait. Elle le sait depuis toujours, mais aujourd'hui, elle se dit qu'elle va faire attention, qu'elle est déjà en retard... Alors elle s'habille avant de manger. Et biensûre, elle se tache. C'est de nouveau la panique dans la baraque.

Charly ne sait plus où donner de la tête.
Son appartement si bien rangé d'ordinaire ressemble à un champ de bataille. Il y en a de partout, l'ensemble de ses fringues se retrouve sur le lit... Elle jette les chemise et les pull col en V par dessus son épaule, se maudissant de pas avoir suivi son intuition de manger avant de s'habiller. Après dix minutes de fouilles archéologique, mademoiselle se trouve enfin une tenue qui présente bien. C'est quand même son premier jour ! SON PREMIER JOUR ! OH mon dieu ! Elle est en retard ! Elle prends à peine le temps de se mettre un peu de mascara et de crayon noir, attrapant son gloss rose à la voilée avant de claquer la porte... Les clés ! C'est quoi cette journée ?

Un cri de rage dans les couloirs !
C'est pas possible ! Elle ira voir le concierge de l'immeuble ce soir ! Moooooh ! c'est pas possible ! Heureusement qu'elle est endurante, parce qu'elle ne s'est pas arrêté un seul instant. Mais... Elle peut souffler dans les transports en commun. Finalement, le souffle encore un peu court, Charly arrive devant Shinki corp ! Un sourire satisfait, surmonté d'un petit son de Zelda en guise de victoire. Son cœur s'emballe. Elle y est, c'est aujourd'hui. D'une main un peu tremblante, elle tient ses dossiers, de l'autre, elle remet sa jupe cintré en place pour qu'elle ne soit pas trop courte, elle regarde ses chaussures à talons rouge, un peu trop voyante sans doute. Elles sont en accord avec t-shirt... Ses cheveux sont en chignon un peur bordélique, mais élégant avec des petits boucles tombante. Elle passe la porte.

C'est... Impressionant.
Elle n'avait pas imaginer que cela pourrait être aussi... grand. Charly pince les lèvres pour ne pas étirer un sourire un peu idiot sur son visage. Comme une petite fille au royaume de mickey. Elle arrive à l'accueil, manquant de faire tomber son dossier, le sac sur l'épaule, elle se présente sans réaliser que tu es déjà à ses côtés. Elle est encore aveuglé par l'euphorie de cette journée, de son arrivée. Elle sourit à la personne d'accueil sans comprendre l'air étonné de cette dernière quand elle se présente. Après quelques secondes d'hésitation, on lui indique de venir te voir... C'est donc toi, Monsieur Kanzaki ? Elle acquiesce et remercie poliment la secrétaire avant de se diriger vers toi. Son coeur s'affole à nouveau... Alors qu'arrivée à ta hauteur, elle te murmure pour que tu te retournes :

« M-Monsieur Kanzaki ? » Est-ce-que c'est comme ça qu'on doit se présenter ? Elle semble avoir perdu pas mal de coutumes japonaise. Quand il y a une réaction, elle se dit que c'est bien toi !  La personne se retourne... Elle arque un sourcil avant de répondre : « Je vous imaginais plus grand... Ravie de faire votre connaissance, Charly Matsuo... » Elle pouvait bien t'imaginer comme elle voulait. La personne en face d'elle, ce n'est pas toi. Elle vient de saluer, un client... LE malaise. Ses yeux s'écarquillent. C'est une blague ? Elle devient rouge comme une tomate en se complaisant en excuse.

Finalement, elle se retourne d'un coup pour aller dans TA direction, enfin, elle l'espère. Elle se disait aussi que cet homme était trop âgé... Quoique Monsieur Kanzaki, ça pouvait être ton père, non ? C'est pas possible, que ce calvaire se termine. Prise dans ses pensées, elle ne réalise pas que tu n'étais pas siiii loin, tu as sans doute entendu toute la scène.. Et elle te rentre dedans littéralement :

« Pardonnez-moi... » Elle relève la tête, les joues encore rose et cette fois, son regard s'illumine, si c'est pas toi, elle se casse ! C'est bon ! Elle demande avec un sourire naissant : « C'est vous monsieur Kanzaki, n'est-ce-pas ? » T'es quand même plus fidèle aux informations qu'elle a pu avoir, alors elle retente sa chance.